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La recherche socio-anthropologique pour la prévention du Sida au Bénin
Dr Kpatchavi Codjo Adolphe du département de Sociologie – Anthropologie de l’Université d’Abomey Calavi est coordonnateur et chercheur principal au Bénin pour conduire sur une période de cinq ans un important projet de recherche portant sur l’équité en santé et l’accès aux soins en milieu prostitutionnel. Ce projet qui vise à réduire la prévalence du VIH au sein des groupes les plus vulnérables, a obtenu un soutien financier de plus de 1,9 M$ des Instituts de Recherche en Santé du Canada (IRSC) et s’échelonnera jusqu’en 2016. La coordination globale du projet est assurée par le professeur Michel Alary, de la Faculté de médecine de l’Université Laval.
En dehors de ces deux chefs de file, le projet impliquera plusieurs autres chercheurs d’institutions académiques et responsables de projets et programmes du côté béninois et canadien : le professeur Marcel D. Zannou de la Faculté des sciences de la santé de l’Université d’Abomey-Calavi au Bénin, les professeurs Emmanuelle Bédard en sciences infirmières au campus de Lévis, Lisa Avery de Faculté de Médecine de l’Université du Manitoba, Françoise Côté et Gaston Godin de la Faculté des sciences infirmières de l’Université Laval à Québec au Canada ainsi que deux partenaires des plus grandes structures d’intervention en VIH au Bénin Dre Evelyne Akinocho, Coordonnatrice du Programme national de lutte contre le sida au Bénin, et Mr Josephat Avoce, directeur du centre OSV Jordan au Bénin.
Intitulée « Travail du sexe, marginalisation et santé : approche de recherche visant l’équité en santé en contexte prostitutionnel béninois », la recherche vise une meilleure compréhension de la réalité des travailleuses du sexe du Bénin afin de développer, d’implanter et d’évaluer des interventions de préventions du VIH et de promouvoir la santé sexuelle et reproductive auprès de ces femmes. Cette recherche servira de cadre pour promouvoir un partenariat entre l’université d’Abomey Calavi, les universités canadiennes et le Ministère de la santé du Bénin et surtout pour développer une expertise en sciences sociales, notamment en sociologie et anthropologie pour améliorer la prévention au sein des groupes les plus vulnérables.
La recherche s’adresse aux femmes travailleuses du sexe, mais aussi à tout l’entourage qui gravite autour de ces femmes : leurs clients, leurs partenaires sexuels non payants, les propriétaires de sites de prostitution et le personnel qui y travaille, les agents de santé qui interviennent auprès de ces femmes ainsi que les militaires et les policiers. Au Bénin, plus de 5000 filles et femmes sont impliquées dans le travail de sexes selon les données de la cartographie réalisée en 2011.
Les investigations de ce programme de recherche seront faites dans dix villes couvrant toute l’étendue du territoire divisées en deux catégories : une première ayant bénéficié d’un financement du gouvernement canadien (ACDI) entre 2000 et 2006 à savoir, Cotonou-centre, Bohicon, Porto Novo et Parakou et une deuxième ayant reçu l’intervention du gouvernement béninois, Cotonou-périphérie, Ouidah, Sèmè-Podji, Savalou, Covè, Djougou. Toutes les villes mentionnées abritent un milieu prostitutionnel important, pour un total de plus de 5000 travailleuses du sexe selon le dernier exercice de cartographie de la prostitution au Bénin, dont environ la moitié sont à Cotonou, qui est la plus grande ville du Bénin (environ 1 million d’habitants) et son centre économique majeur.
La question de l’équité en santé est au cœur de la recherche. Certaines approches épidémiologiques ont favorisé la stigmatisation des travailleuses du sexe en les désignant comme un groupe à très haut risque, responsable de la transmission du VIH alors que les hommes qui les fréquentent contribuent eux aussi à cette propagation. Dans la communauté, les femmes travailleuses du sexe sont souvent marginalisées. Le projet vise à travailler sur ces aspects de marginalisation et à développer des approches de recherche afin que les travailleuses du sexe aient un traitement équitable ».
Dans la première phase du projet consacrée aux aspects socio-anthropologiques, près de 150 personnes seront interrogées. Cette partie qualitative qui fait la porte d’entrée du programme va permettre de mieux comprendre le contexte du travail du sexe au Bénin, de développer le volet quantitatif puis des interventions sur le terrain.
Des centaines de personnes qui côtoient ou interviennent auprès de ces femmes seront touchées par le projet. Des chercheurs et étudiants en sciences sociales et en épidémiologie des universités béninoises et canadiennes bénéficieront des subventions pour renforcer leurs capacités pour une meilleure contribution à la prévention de la pandémie en milieu prostitutionnel. Le projet a fait objet d’une réunion satellite qui s’est déroulée le 18 Janvier 2012 en prélude aux journées scientifiques béninoises de lutte contre le sida (JSB) qui se sont tenue du 18 au 20 Janvier 2012 à Cotonou au Bénin. Le volet qualitatif du projet a démarré depuis le moins de février.
Merci Mr le chef de département.Je suis étudiant dans notre département et c'est un plaisir de savoir que mon département est inscrit sur le net.Cependant les rubriques que contient le site ne contiennent aucun artice jusque là.Mon souhait est qu'elles soient nourries.Ainsi nous étudiants aurions beaucoup d'informations à notre dispositions.Merci d'y penser